Automatisation de l'alimentation 150.000 € pour 3 h de travail par semaine !
Qui n’a jamais voulu diviser par deux son temps de travail sur les tâches les plus répétitives ? Les constructeurs de système d’automatisation de l’alimentation sont allés encore plus loin... J'espère que vous en avez commandé pour Noël!
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Vous pouvez ranger votre godet désileur... (© Terre-net Média) |
De 2h/jour à 2h/semaine
Source : Idele. Notons que le temps dédié à l’alimentation du troupeau peut, d’après l’Institut de l’élevage, varier de 1 à 4. |
Les premiers résultats d’une étude sur « l’affouragement automatique des bovins », réalisée en Suisse sur une vingtaine d’élevages, confirment « que de nombreuses exploitations ont pu considérablement réduire leur charge de travail grâce à l’automatisation. Ce mode de distribution apporte davantage de flexibilité et s’avère particulièrement avantageux en période de pointe ». Mais, comme le rappellent les chercheurs suisses, le temps consacré à l’alimentation dépend de la technique de désilage, de l’éloignement et du type de stockage (silo-tour, silo-couloir, etc.) pour alimenter le robot.
L’augmentation de la fréquence de distribution avec l’alimentation automatisée semble limiter les pertes à l’auge et surtout améliorer la productivité des vaches laitières. (© Terre-net Média) |
Quid de la formulation des rations ? Généralement, il est possible de formuler une dizaine de rations différentes intégrant une dizaine d’ingrédients (fourrage, concentré, minéraux). Génisses, vaches adultes en début ou fin de lactation, vaches taries… Les rations peuvent être différenciées en fonction des lots d’animaux présents sur l’exploitation. Le nombre de distributions journalières est programmable et peut varier de deux à dix fois en moyenne par jour si besoin. Le système Lely Vector est même équipé de capteurs qui permettent l’ajustement de la distribution de la ration en fonction des restes.
Plus de traites par jour
L’augmentation de la fréquence de distribution (liée à de plus faibles quantités) semble limiter les pertes à l’auge et surtout améliorer la productivité des vaches laitières. Les chercheurs suisses rapportent à ce sujet : « de nombreux chefs d’exploitation ont constaté que leurs animaux étaient nettement moins stressés. Du fait, selon eux, de la distribution de fourrage plusieurs fois par jour. Les animaux de rang hiérarchique inférieur peuvent consommer davantage de fourrage de meilleure qualité, même lorsqu’il y a plus d’une bête par place à l’auge. Certains agriculteurs pensent que c’est ce qui explique la hausse de la production laitière et le meilleur rapport graisses-protéines du lait, notamment chez les vaches en première lactation ». Dans certaines exploitations équipées de robots de traite, les chercheurs suisses observent une légère augmentation du nombre de traites par jour. Ils supposent que ce phénomène est dû à « l’accroissement de l’activité physique du troupeau avec une distribution de fourrage plusieurs fois par jour ».
Il faut compter entre 130.000 et 170.000 € pour un système complet disposant de trois à quatre jours d’autonomie (mais sans l’intégration de silos-tours par exemple pour une meilleure qualité de stockage du maïs ensilage). Que se passe-t-il en cas de panne ? Les constructeurs garantissent une intervention dans la journée. Malgré tout, il paraît difficile d’utiliser un système de secours en cas de coupure de courant, comme pour une salle de traite.
Enfin, comme pour le robot de traite, l’éleveur devra s’adapter à une nouvelle manière de travailler, de la gestion globale à l’observation du troupeau.
Cliquez sur l'image pour retrouver l'ensemble des solutions existantes sur le marché pour automatiser l'alimentation de son élevage. (© Terre-net Média) |
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